La charge mentale des mamans : et si on prenait le temps d’en parler ?
À l’approche de la fête des mères, les vitrines se remplissent de cadeaux et les réseaux sociaux rivalisent d’idées pour célébrer « la plus belle des mamans ». Mais derrière les bouquets et les attentions, il y a une réalité silencieuse que beaucoup de femmes vivent au quotidien : celle d’une charge mentale souvent invisible, mais bien réelle.
Être partout, penser à tout
Organiser les rendez-vous médicaux, gérer les repas, les lessives, les devoirs, les activités, anticiper les besoins de chacun… et souvent, en parallèle, mener une vie professionnelle. La charge mentale, c’est ce poids constant de la gestion, de l’anticipation, du souci des autres. Une pression qui épuise, même quand elle est portée avec amour.
Ce phénomène touche particulièrement les femmes, et parmi elles, beaucoup de mères. Elles avancent, multitâches et attentives, jusqu’à parfois s’oublier elles-mêmes. Et si l’on arrêtait de glorifier cette abnégation, pour mieux écouter les signaux d’alerte ?
Quand le corps parle, quand les émotions débordent
L’accumulation de responsabilités, la fatigue, le stress peuvent se manifester par des troubles du sommeil, des douleurs physiques, une irritabilité ou une sensation de déconnexion. Il ne s’agit pas de « faiblesse », mais de signes qu’il est temps de se recentrer, de poser les valises émotionnelles.
Dans mon accompagnement, je rencontre régulièrement des femmes qui ressentent ce trop-plein. La kinésiologie, qui permet de libérer les blocages émotionnels en douceur, peut être un premier pas vers un mieux-être. Ce n’est pas un soin miracle, mais un espace pour déposer, comprendre, réaligner.
Les émotions qu’on tait finissent par s’imprimer
Par pudeur, par habitude ou par nécessité, beaucoup de femmes enfouissent ce qu’elles ressentent. Colère, tristesse, sentiment d’injustice ou de solitude : toutes ces émotions, si elles ne trouvent pas d’espace pour s’exprimer, finissent par s’imprimer dans le corps. Elles deviennent des tensions, des maux chroniques, une fatigue de fond. Dans ce contexte, prendre le temps d’accueillir ce qui a été tu, même longtemps, est un acte profondément libérateur. Mettre des mots, écouter ce qui se passe à l’intérieur, c’est déjà amorcer un retour à soi.
Recréer du lien, en soi et dans la famille
La charge mentale n’est pas qu’un problème individuel : elle touche aussi la dynamique du couple, de la famille. Quand chacun retrouve sa juste place, que les responsabilités sont partagées et que le dialogue s’ouvre, l’équilibre devient possible.
C’est dans cette optique que j’ai conçu le séjour Harmonie du couple, extensible en Harmonie familiale si vous venez à trois ou quatre. Il ne s’agit pas d’un séjour “vacances”, mais d’un temps de ressourcement, de reconnexion, de respiration à deux ou en famille. Un cocon pour réapprendre à écouter, à se comprendre, à créer un espace de sécurité émotionnelle.
Offrir (ou s’offrir) un moment pour souffler
Prendre soin de soi, ce n’est pas fuir ses responsabilités. C’est retrouver l’élan pour les porter avec plus de sérénité. En cette fête des mères, si vous êtes concernée ou si vous pensez à une maman que vous aimez, peut-être est-ce le bon moment pour en parler, simplement. Sans culpabilité. Juste avec bienveillance.